Chaque mi-temps sera interrompue par trois minutes de pause fraîcheur lors de la Coupe du monde 2026. Et ce, même s’il ne fait pas chaud. Une décision de la Fifa qui semble ouvrir la porte à l’instauration de pages de publicités séparant les différents quarts-temps.
Des pauses fraîcheurs, quoiqu’il arrive. La Fifa a expliqué aux sélections qu’il y aura deux pauses hydratation de trois minutes lors de la prochaine Coupe du monde de football aux États-Unis, au Mexique et au Canada. Elles se dérouleront au milieu de chaque mi-temps et seront mises en place à chaque match, indépendamment des conditions météorologiques.
« Des pauses d’hydratation de trois minutes seront mises en place à chaque match, et ce indépendamment de l’endroit où se déroule la rencontre, de la température ou de la présence d’un toit. Le début et la fin des pauses seront signalés par un coup de sifflet de l’arbitre lors de chacune des deux mi-temps », a expliqué Manolo Zubiria, directeur compétition pour la Coupe du monde 2026 lors d’un rendez-vous à Washington.
Cette pause pourrait toutefois démarrer dès la 20e ou 21e minute de jeu si un joueur est blessé et que le jeu s’interrompt pendant plusieurs dizaines de secondes, a précisé Zubiria, selon des propos relayés par le Daily Mail. Dans le même temps, la Fifa a confirmé, une information dévoilée par RMC, qu’il y aura bien trois cérémonies d’ouverture au prochain Mondial de football.
Jurisprudence Coupe du monde des clubs
Lors de la dernière Coupe du monde des clubs cet été aux États-Unis, il y a bien eu une demande collective de pauses fraîcheurs, tant la chaleur était parfois accablante. « On ne peut pas jouer 90 minutes à haut niveau. C’était très difficile de faire les efforts avec cette chaleur », avait par exemple regretté Luis Enrique, le coach du PSG.
L’entraîneur du Borussia Dortmund, Niko Kovac, avait lui demandé à ce que les matchs soient déplacés dans la journée. « Les joueurs ne devraient pas avoir à travailler en plein soleil, alors qu’il fait si chaud qu’ils ne devraient même pas sortir de chez eux. Dans ces conditions, ils ont dû donner le meilleur d’eux-mêmes. Nous verrons comment cela sera géré l’année prochaine, lors de la Coupe du monde. Il faut vraiment penser aux joueurs », avait-il prévenu.
Reste désormais à savoir si les diffuseurs vont pouvoir profiter de ces pauses pour diviser les matchs en quatre quart-temps, comme il est d’usage dans les grands sports américains. L’instauration de ce « break » de trois minutes quelles que soient les conditions laisse présager l’apparition de pages de publicités dans certains pays.
Nicolas Pelletier avec TP

