Face au déficit structurel d’enseignants dans l’enseignement supérieur, le gouvernement sénégalais a décidé de recruter de manière exceptionnelle 500 personnels d’enseignement et de recherche (PER). L’annonce a été faite ce lundi 21 juillet 2025 par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), à travers un communiqué officiel.
Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’Agenda national de Transformation de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (ANTESRI), récemment lancé par le chef de l’État, le 17 juillet. Elle vise à améliorer le taux d’encadrement dans les universités publiques et à répondre à une demande croissante dans des filières jugées stratégiques, en cohérence avec la vision « Sénégal 2050 ».
Le MESRI souligne que ce recrutement massif traduit la volonté ferme des autorités de hisser l’enseignement supérieur au rang de levier majeur pour le développement du capital humain et la promotion de l’innovation. Le ministère assure également que le processus de sélection se déroulera dans le respect strict des principes de transparence, de mérite et d’excellence académique.
Conformément aux instructions du Premier ministre, les quotas par filière ainsi que les disciplines prioritaires feront l’objet d’une concertation avec les universités, les établissements publics d’enseignement supérieur et les partenaires institutionnels concernés. Ces modalités seront arrêtées dans les meilleurs délais.
Dans un contexte marqué par la massification des effectifs étudiants et un sous-encadrement persistant, cette initiative est perçue comme un tournant décisif pour l’université sénégalaise. Elle constitue également un signal fort en faveur de la qualité de l’enseignement supérieur et de la relance de la recherche scientifique.
Par cette décision, le gouvernement entend impulser une nouvelle dynamique dans les établissements publics, en les dotant de ressources humaines qualifiées à même de préparer le pays aux exigences du développement durable et de l’économie de la connaissance.
el faye