By Le Premier ministre Ousmane Sonko a consacré une large part de sa communication gouvernementale à la situation du système éducatif national, réaffirmant la détermination du gouvernement à moderniser et rendre plus performant ce secteur stratégique pour l’avenir du pays.
Dans son exposé, le chef du gouvernement a insisté sur plusieurs axes prioritaires : la gestion des examens et concours, la carrière des enseignants, la résorption du déficit en personnel, le renforcement des capacités du corps enseignant et l’amélioration de la gouvernance du secteur, en parfaite cohérence avec l’Agenda national de Transformation – Sénégal 2050.
L’un des points majeurs de cette réforme concerne la digitalisation du processus des examens du CFEE et du BFEM, une avancée décisive qui devrait permettre d’améliorer la transparence, la fiabilité et la rapidité du système d’évaluation nationale. Cette innovation s’inscrit dans la volonté du gouvernement d’adapter l’école sénégalaise aux exigences du numérique et de l’efficacité administrative.
Le Premier ministre a également mis l’accent sur la promotion de l’alphabétisation et des langues nationales, considérées comme un levier essentiel pour l’inclusion et la cohésion sociale. Il a salué les progrès du dialogue social dans le secteur de l’éducation, qui ont permis d’améliorer la situation administrative et financière des enseignants tout en restaurant un climat social apaisé au sein de l’école sénégalaise.
Ousmane Sonko a, par ailleurs, rappelé la validation du plan quinquennal de recrutement destiné à combler le déficit en personnel enseignant, ainsi que la mise en œuvre d’un plan de recrutement spécial pour répondre aux besoins urgents du système. Ces initiatives visent à garantir un encadrement pédagogique suffisant et de qualité sur tout le territoire national.
À travers ces mesures, le gouvernement entend bâtir une école sénégalaise inclusive, moderne et équitable, capable de préparer les générations futures aux défis du développement. Pour le Premier ministre, l’éducation demeure la clé de voûte de la transformation structurelle du pays, et c’est en investissant durablement dans le capital humain que le Sénégal pourra atteindre ses ambitions à l’horizon 2050.
El Faye
