Que de fantasmes autour de l’institution d’un poste de DG de la FSF!

Que de fantasmes autour de l’institution d’un poste de DG de la FSF!


Malheureusement , nous sommes encore prisonniers des limites de la de 1901 du code civil français dont nous tirons l’essentiel de notre model associatif ( Loi 68-08, Décret 76-040, COCC et autres dispositions éparses).


Nous crions des réformes structurelles pour la gouvernance de notre football, mais nous oublions de réguler le régulateur – délégataire d’un service public, la FSF.
Il nous faut assurément respirer l’air du temps en hissant la structure fédérale au niveau des standards internationaux.
Dans le sport moderne,on est en entreprise avec les mêmes logiques économiques .
Dès lors, nous pouvons affirmer sans risque de nous tromper que, manager une fédération moderne , est aussi important , que diriger une grande entreprise .
La déclinaison économique de l’activité sportive est bien plus qu’une réalité théorique .
L’impact économique, les flux financiers , les besoins en investissement, les divers besoins en formation autour de l’activité sportive , en sont une illustration poignante .


Depuis 2011, la FIFA nous invite dans le cadre du Programme Performance à moderniser nos structures fédérales .
Nous nous souvenons de plusieurs rencontres scientifiques tenues à Dakar au Teroubi en 2011 sur la professionnalisation de l’industrialisation du sport en Afrique , le forum du King Fahd en 2013( Contribution du secteur du sport dans la stratégie de croissance accélérée ) ou encore du colloque du King Fahd sur la propriété intellectuelle dans le sport ,la même année avec l’OAPI ( l’Ambassadeur Fode Seck).
Au regard de ces enjeux , il est plus que Pertinent de migrer du modèle associatif démodé , vers une approche d’entreprise propre à prendre en compte , les préoccupations économiques .
Il suffit d’observer le panorama des fédérations qui ont réussi ces mutations inéluctables pour s’en rendre compte.
La Mauritanie, le Maroc, l’Afrique du Sud, l’Égypte, l’Algérie, la Côte d’Ivoire, la Tunisie ou les pays de l’Afrique de l’Est , dans un pur style Anglo-saxon sont en train ou nous ont déjà dépassés.


Le PRAXIS, sur la base duquel AF a été élu , ne peut être implémenté avec succès qu’avec la modernisation de notre approche managériale .
Sous ce rapport , le profil du Ministre Abdoulaye Saidou SOW, s’impose .
Il n’est pas très certainement le seul apte à occuper une telle fonction, mais en termes de légitimité , d’expérience , d’engagement pour le PRAXIS, nul ne peut objectivement contester la pertinence de tel choix .
Quid du fondement légal d’une telle réforme ?
Cette question me semble secondaire bien que nécessaire .
L’écrasante majorité ayant élu AF, n’hésitera point à valider tout projet de réforme présenté par ce dernier .
Ressaisissons nous , il s’agit de notre football.
Les embellies d’une qualification en coupe du monde , combinées aux performances en CAN et en coupe du monde ( Prize monney et subventions ) constituent la meilleure base de départ d’un mandat qui vise une transformation. structurelle de notre football local .
On ne réalise pas encore les opportunités qui s’offrent à nous depuis cette belle victoire , acquise haut la main en terre congolaise .

Pape Amar MBODJ
Manager Sportif
Master Droit du Sport

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