Nouvel An 2026 : Guirassy appelle à bâtir une “société éducative” pour un Sénégal souverain et performant

Nouvel An 2026 : Guirassy appelle à bâtir une “société éducative” pour un Sénégal souverain et performant

À l’occasion du passage à la nouvelle année, Guirassy a livré un message fort à l’endroit de l’ensemble des acteurs du système éducatif sénégalais, plaçant l’éducation au centre du projet de refondation nationale porté par les nouvelles autorités. Dans une adresse marquée par la clarté du cap et l’exigence des résultats, il a appelé à faire de 2026 une année décisive pour la transformation de l’école sénégalaise.

« L’éducation est à la fois la condition, le moteur et l’horizon du projet national », a-t-il affirmé d’emblée, soulignant qu’elle constitue un pilier fondamental de la vision du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Former un citoyen libre, compétent et responsable revient, selon lui, à préparer les bases d’un Sénégal souverain, juste et durable.

S’inscrivant dans la dynamique impulsée par le Premier ministre Ousmane Sonko, Guirassy a insisté sur la fin du temps des promesses sans effets. « L’heure est à la matérialisation performante des politiques publiques », a-t-il déclaré, estimant que l’éducation doit désormais produire des compétences réelles, réduire les inégalités, sécuriser les parcours scolaires et avoir un impact visible sur l’économie et la cohésion sociale.

Au cœur de son message figure le concept de “société éducative”, qu’il érige en choix stratégique. Pour Guirassy, l’école ne peut plus porter seule la mission de formation. « La famille, les collectivités territoriales, les religieux, les associations, le secteur productif, les médias, le numérique et la culture doivent devenir des co-acteurs de l’éducation », a-t-il soutenu, plaidant pour une mobilisation collective autour de la transmission des savoirs et des valeurs.

Abordant la question des nouvelles technologies, Guirassy a appelé à une approche équilibrée. Il reconnaît le rôle incontournable du numérique éducatif, de l’intelligence artificielle et des outils de données, tout en mettant en garde contre leur usage aveugle. « Ces technologies ne seront ni fétichisées ni subies », a-t-il assuré, précisant qu’elles seront intégrées selon les priorités pédagogiques nationales, les réalités territoriales et les valeurs endogènes. L’objectif, dit-il, est de les mettre au service de l’esprit critique, de la créativité et de la souveraineté éducative, sans sacrifier l’éthique ni la relation humaine.

Pour l’année 2026, Guirassy fixe une priorité claire : accélérer la refonte du système éducatif. Cela passe, selon lui, par des enseignants mieux reconnus, formés et accompagnés, des programmes ancrés dans les valeurs nationales mais ouverts aux sciences et à l’innovation, une école plus inclusive et une gouvernance fondée sur l’évaluation et la redevabilité.

« L’éducation ne doit plus être seulement un discours consensuel, mais un levier mesurable de transformation nationale », a-t-il martelé. Il estime que les autorités seront jugées sur leur capacité à faire réussir davantage d’élèves, à sécuriser les transitions scolaires, à rapprocher formation et emploi et à restaurer la confiance des familles.

S’adressant directement au monde éducatif, Guirassy a tenu à rassurer : « Vous n’êtes pas seuls. L’État est à vos côtés. La Nation vous regarde. Et l’avenir du Sénégal vous doit beaucoup. » Un appel à l’engagement collectif pour faire de 2026 une année où l’éducation produira des résultats concrets, façonnera les imaginaires et contribuera à l’émergence d’un Sénégal « debout, compétent, responsable et solidaire ».

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