By À 41 ans, Moussa Camara, pêcheur artisanal à Boffa, en Guinée, se bat chaque jour pour maintenir son métier à flot. Père de famille et pilier de sa communauté, il se lève à l’aube, le regard tourné vers l’océan. Mais son horizon s’assombrit.
Un océan qui rapetisse… Pourquoi ?
Là où il lançait autrefois ses filets en toute liberté, Moussa fait désormais face à des zones interdites. Les sociétés minières qui s’installent réduisent son espace de pêche.
Des barrières invisibles se dressent entre lui et sa source de vie.
“On nous dit de nous adapter, mais à quoi ?”
Les poissons se font rares.
Les frais augmentent. Les lendemains sont incertains. Moussa voit sa pirogue comme un refuge, mais aussi comme un poids.
Les zones où il pouvait pêcher sont désormais contaminées.
Les filets remontent souvent vides.
Les jours où il rentre les mains vides, le regard de ses enfants lui brise le cœur.
Des sacrifices… à quel prix ?
Pour subvenir aux besoins de sa famille, Moussa envisage de vendre son unique pirogue, un héritage familial précieux. Mais sans pirogue, qui est-il ?
“Je ne veux pas que mes enfants héritent de mes luttes, mais de mes rêves.”
Et si nous pouvions changer cela ?
L’histoire de Moussa n’est pas unique.
Des milliers de pêcheurs en Afrique se retrouvent dans le même bateau, confrontés à l’avidité industrielle et à l’indifférence des politiques publiques.
C’est le moment de donner une voix à ces héros de l’océan. Soutenons des initiatives pour :
Protéger les zones de pêche artisanale.
Encourager des pratiques respectueuses de l’environnement.
Défendre les droits de ceux qui nourrissent nos communautés.
Moussa Camara nous rappelle une vérité simple : protéger les pêcheurs, c’est protéger la vie elle-même.
Avec la CAOPA
