Avec plus de 8 000 nouveaux agents intégrés en 2025, le Sénégal engage une réforme éducative d’envergure, plaçant le savoir au cœur du redressement national. Fidèle à sa promesse de « refonder l’école et libérer l’intelligence nationale », le gouvernement de FAYE, sous la coordination du Premier ministre Ousmane SONKO, a autorisé un recrutement exceptionnel de 500 enseignants-chercheurs pour les universités publiques. Ces nouveaux universitaires prendront fonction dès janvier 2026, selon le ministre de l’Enseignement supérieur, Daouda NGOM.
Cette initiative s’ajoute à une série d’actions stratégiques lancées depuis janvier 2025, notamment le recrutement spécial de 2 000 enseignants pour les cycles préscolaire, élémentaire, moyen et secondaire. L’appel à candidatures, ouvert via une plateforme numérique, a enregistré plus de 164 000 postulants, illustrant la soif d’emploi et d’engagement civique des jeunes Sénégalais. Après une sélection rigoureuse, 2 000 candidats ont été retenus, dont plusieurs issus des personnels communautaires.
Au total, avec les 6 000 enseignants recrutés par concours la même année, ce sont 8 000 nouveaux agents qui rejoignent le secteur de l’éducation. Ce renforcement sans précédent vise à combler durablement le déficit en personnel, à stabiliser le système éducatif et à offrir à la jeunesse des perspectives d’avenir.
Le mouvement s’étend également à la formation professionnelle, avec le recrutement de 200 formateurs dans les filières prioritaires, conformément à l’axe « Capital humain et équité sociale » du programme national de transformation.
Pour SONKO, cette offensive éducative traduit le retour d’un État stratège, misant sur le savoir comme levier d’émancipation et de souveraineté. Du préscolaire aux universités, le Sénégal trace ainsi la voie d’un modèle éducatif inclusif, performant et ancré dans l’excellence, au service d’une nation souveraine et prospère.
El Faye

