À l’occasion du 31 août, la communauté internationale a rendu hommage aux contributions des personnes d’ascendance africaine tout en rappelant l’urgence de combattre les discriminations héritées de l’histoire et renforcées par les technologies numériques.
Un hommage à des contributions universelles
Célébrée chaque 31 août, la Journée internationale des personnes d’ascendance africaine a été marquée cette année par un vibrant hommage rendu à la contribution exceptionnelle de ces populations dans tous les domaines de l’entreprise humaine. De la culture aux sciences, en passant par l’économie, la politique et le sport, leur apport est reconnu comme essentiel à l’histoire et au progrès du monde.
Des injustices persistantes à combattre
Mais cette célébration ne saurait occulter les injustices qui perdurent. L’héritage de l’esclavage et du colonialisme continue de peser sur des millions de personnes. Racisme systémique, inégalités économiques et sociales, fracture numérique : autant de défis toujours présents. Les Nations unies alertent également sur la résurgence de discours suprémacistes et déshumanisants, amplifiés par les réseaux sociaux et parfois même intégrés dans les algorithmes qui structurent la vie numérique.
Une décennie pour l’action et le changement
À l’heure où l’on célèbre les 80 ans de la Charte des Nations Unies et les 60 ans de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale, l’appel au redressement des torts de l’histoire est réitéré avec force. Le Pacte numérique mondial, qui vise notamment à lutter contre la haine en ligne, est cité comme un outil concret. Dans le même esprit, la deuxième Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine doit marquer un tournant en faveur d’une déclaration onusienne consacrant le plein respect de leurs droits humains. L’objectif affiché est clair : faire de cette décennie celle de l’action pour la justice, la dignité et l’égalité dans le monde entier.
El FAYE