By A-t-il été entraîné dans une guerre dont il ne voulait pas ? Le débat fait rage. Mais, quoi qu’il en soit, cette fois-ci, Netanyahou n’a pas pu manipuler Trump à sa guise, comme il le fait avec les présidents américains depuis Clinton.
En acceptant le cessez-le-feu de 12 heures proposé par Trump et un arrêt total des hostilités, Israël capitule, ni plus ni moins.
Ce que les grands médias européens ne disent pas, c’est l’ampleur et la précision des frappes iraniennes et leurs conséquences : le port de Haïfa est hors service, les centres de recherche bactériologique, les QG du Mossad et des unités spéciales, ainsi que plusieurs bases militaires ont été ciblés et atteints. Des sites hautement stratégiques, des installations critiques comme les centrales électriques, la distribution d’eau, les aéroports ont été frappés. Des populations déplacées et terrorisées, des morts — dont on cache le nombre exact —, Israël n’avait jamais subi une telle humiliation et n’avait pas d’autre choix que de se rendre.
Les médias occidentaux nous présentent un récit totalement inversé. Et c’est le président américain lui-même qui en apporte la preuve.
La grande question qui se pose : Trump a-t-il aidé ou piégé Netanyahou ?
Beaucoup d’analystes qualifient ce qui s’est passé de chorégraphie diplomatique ou de match truqué : une opération militaire calibrée, coordonnée de concert avec les Iraniens, mais également les Russes et les Chinois.
Au sommet de l’OTAN en Espagne, Trump a délivré un message :
« Je pense que nous finirons par établir une certaine relation entre nous et l’Iran… Nous avons eu des contacts avec eux ces derniers jours et ils ont accepté une trêve, c’est un compromis équilibré. »
Ceci accrédite la thèse d’une mise en scène savamment orchestrée.
Et le président américain d’ajouter :
« Nous sommes convaincus que les matières nucléaires se trouvent sous terre et qu’une opération pour les détruire serait difficile et dangereuse. »
Il conclut en disant :
« Israël a beaucoup souffert de cette guerre ; surtout, les derniers missiles iraniens ont causé beaucoup de dégâts. »
Amadou Sarr
