J’ai eu l’immense plaisir d’assister à la finale de la Coupe nationale de football. Un moment fort, à plus d’un titre.
La première victoire, incontestablement, est celle de la grande mobilisation populaire. Le public a répondu massivement, et cela m’a rappelé ces grands derbys Jaraaf–JA de notre jeunesse, où l’on se rendait au stade dès le matin, provisions en main, pour un match prévu à 17 heures.
Le football, ce n’est pas seulement onze contre onze. C’est un écosystème complet, vibrant, riche en couleurs, en émotions et en mouvements. C’est une fête sociale, un miroir de notre vitalité collective.
La deuxième victoire est bien sûr celle de Génération Foot, qui a su faire preuve de sérénité, de réalisme et d’une belle maîtrise du tempo.
A l’evidence, le Jaraaf n’a pas su exploiter, dès les premières minutes, ce don fugace des dieux du football, en marquant.
Génération Foot, quant à elle, a opposé un bloc soudé, une concentration extrême, et, à n’en pas douter, une préparation tactique et psychologique à la hauteur des grands rendez-vous.
Félicitations à toute l’équipe.
Mais le Jaraaf de mon petit frère Cheikh Seck n’a pas démérité. Il s’est battu avec cœur. Il a fait de son mieux.
Ainsi va le sport : on perd aujourd’hui, on gagne demain. C’est cette incertitude, cette noblesse du combat, qui font toute la beauté du jeu.
Bravo Cheikh, digne héritier de ce grand Jaraaf de Dakar, respecté même par le Ja-man que je suis.
Gloire au football sénégalais, à ses acteurs, à ses clubs, à ses supporters, à sa ferveur.
Et vive notre passion partagée.
Dr.Papa Abdoulaye Seck