Dans le cadre de sa participation au panel intitulé “Conception d’indicateurs de santé des sols pour évaluer la durabilité des systèmes et atteindre la neutralité en matière de dégradation des terres” à la COP 16, Dr Sékouna Diatta, Directeur général de l’Agence Sénégalaise de la Reforestation et de la Grande Muraille Verte (AERGMV), a indiqué que plus de 30 % des terres cultivables du Sénégal sont dégradées par plusieurs facteurs, tels que l’érosion éolienne, l’érosion hydrique et la salinisation.L’enseignant-chercheur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar a souligné que l’évaluation de la santé des sols ne doit pas se limiter à la fertilité, mais qu’il est essentiel d’examiner aussi leur qualité et leur capacité fonctionnelle. Cela inclut également l’intégration de la biologie végétale, chaque espèce jouant un rôle d’indicateur de la santé du sol, précise-t-il.Au Sénégal, explique le Dg de l’ASERGMV, « une approche participative et multidisciplinaire mobilise les ministères concernés, tels que ceux de l’Environnement, de l’Hydraulique et de l’Assainissement, ainsi que les instituts universitaires de recherche et les communautés locales ». Ainsi, pour faire face au défi de la dégradation des sols, préconise-t-il, « des projets comme “Feed the Future” et des initiatives visant à promouvoir l’agroécologie, ainsi que le projet “Autoroutes de l’eau”, sont de plus en plus déployés ».
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