Le Sénégal enregistre une avancée significative dans l’amélioration de son environnement des affaires. Selon le rapport Business Ready (B-Ready) 2025 du Groupe de la Banque mondiale, publié le 29 décembre, le pays se classe 8ᵉ sur 27 économies évaluées, dont 10ᵉ en Afrique. Cette performance marque la première participation du Sénégal à ce nouvel outil d’évaluation qui succède au rapport Doing Business et confirme l’impact des réformes engagées par l’État en faveur du secteur privé.
Le Sénégal figure parmi les 51 nouvelles économies intégrées à la phase pilote de la méthodologie B-Ready, mise en œuvre sur une période de trois ans. Le score global obtenu est jugé encourageant, traduisant des progrès notables dans la modernisation du cadre réglementaire, l’amélioration des services publics destinés aux entreprises et l’efficacité de leur application sur le terrain. Les données analysées couvrent la période de septembre 2023 à décembre 2024, une séquence marquée par une transition politique majeure, dont la prise en compte renforce la portée des résultats et atteste de la résilience institutionnelle du pays.
La méthodologie B-Ready repose sur trois piliers fondamentaux. Elle évalue d’abord le cadre réglementaire encadrant la création, l’exploitation et la fermeture des entreprises. Sur ce volet, le Sénégal se distingue en occupant la 5ᵉ place sur 27 pays évalués en Afrique. Le rapport analyse également la qualité des services publics et des infrastructures de facilitation mis à la disposition des entreprises, ainsi que l’efficacité réelle de la mise en œuvre des politiques publiques, notamment en termes de délais et de coûts.
Pour l’Agence nationale chargée de la promotion des investissements et des grands travaux (APIX SA), cette performance traduit la cohérence entre la vision stratégique portée par les plus hautes autorités de l’État et l’action publique opérationnelle. Dans cette dynamique, des réformes prioritaires ont déjà été identifiées afin de consolider l’attractivité du Sénégal, renforcer la compétitivité du secteur privé national et favoriser l’intégration des chaînes de valeur locales, dans la perspective des prochaines éditions du rapport prévues en 2026 et 2027.

