By Battue par l’Égypte (1-0) vendredi à Agadir lors de la CAN 2025, l’Afrique du Sud a vivement contesté l’arbitrage de la rencontre. Au cœur de la polémique : un penalty accordé aux Pharaons après une faute jugée légère sur Mohamed Salah, et un autre, refusé aux Bafana Bafana en fin de match malgré une situation jugée litigieuse par leur sélectionneur.
Très remonté après la rencontre, Hugo Broos n’a pas caché sa frustration. Le technicien belge affirme même que Mohamed Salah lui aurait confié sa surprise quant à la décision arbitrale. « Même Mohamed Salah m’a dit après le match qu’il était surpris que ce soit sifflé. Il a trouvé cela ridicule », a déclaré le sélectionneur sud-africain.
Si le penalty transformé par l’Égypte a permis aux Pharaons de valider leur qualification pour les huitièmes de finale, Hugo Broos n’a surtout pas digéré la main égyptienne non sanctionnée en toute fin de rencontre, alors que son équipe était menée. Selon lui, les consignes arbitrales avaient pourtant été claires avant le tournoi. « On nous a expliqué que lorsque le bras est tendu, il y a faute. Le bras était tendu, le ballon l’a touché : pour moi, c’est une faute incontestable », a-t-il martelé, dénonçant la notion de « bras d’appui », qu’il juge incohérente.
Le sélectionneur, vainqueur de la CAN 2017 avec le Cameroun et artisan de la troisième place sud-africaine lors de la dernière édition en Côte d’Ivoire, a également fustigé la complexité croissante des règles. « À force d’empiler les consignes, plus personne ne sait vraiment ce qui est faute ou non », a-t-il regretté.
Malgré cette défaite, l’Afrique du Sud conserve toutes ses chances de qualification. Deuxième du groupe B avec trois points, derrière l’Égypte déjà qualifiée (six points), elle affrontera l’Angola et le Zimbabwe lors de la troisième journée lundi à Marrakech. Un match nul suffirait aux Bafana Bafana pour rallier les huitièmes de finale, où ils pourraient croiser la route du deuxième du groupe F, composé notamment de la Côte d’Ivoire, du Cameroun et du Gabon.
