DU CATENACIO ITALIEN AU FOOTBALL SAMBA: Le Brésil en pleine mutation sous Ancelotti.

DU CATENACIO ITALIEN AU FOOTBALL SAMBA: Le Brésil en pleine mutation sous Ancelotti.


Le football n’est certes pas une science avec de certitudes1 mathématiques mais il offre l’occasion d’aller au-delà des probabilités pour déboucher sur des constantes.


Le Brésil qui s’est présenté face au Sénégal dans un match dont l’intensité et l’explosivité resteront gravées dans les mémoires, n’est plus une équipe de simples artistes. Il n’est plus un conglomérat ou un agrégat de joueurs sans véritable projet de1 jeu. Encore moins des éléments disparates appelés à défendre un prestige passé le temps d’une compétition.
Ce Brésil là est une équipe en construction sur une troisième dimension. Celle alliant le catenacio italien, le football samba brésilien et le conquistador argentin. Voilà les trois identités qui se dégagent du Brésil que nous avons vu samedi face à une équipe sénégalaise certes talentueuse mais manifestement surprise par cette nouvelle identité brésilienne.


Ce football est d’une troisième dimension, celle qui allie la rigueur défensive, l’impact dans l’entrejeu et la technicité offensive. C’est ce football qui manquait au Seleção depuis la fin de l’épopée glorieuse de Pelé et de ses héritiers immédiats.
Tous ceux qui sont venus par la suite ont tenté de surfer sur cette réputation d’artistes sans véritablement imposer leurs talents face à un football mondial plus froid et plus calculateur. Avec Ancelotti, le Brésil semble retrouver son tempo, même si cette nouvelle identité sera mise à l’épreuve des prochaines sorties face à des équipes plus disciplinées et plus calculatrices.

Mamadou Kassé

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