By La nouvelle saison de Ligue 1 sénégalaise s’est ouverte ce samedi au stade Ngalandou Diouf sur une note de prudence. Teungueth FC et l’US Gorée, deux formations ambitieuses, n’ont pas réussi à se départager (0-0) lors d’une rencontre inaugurale marquée par le manque d’inspiration offensive.
Quatre mois après le sacre du Jaraaf, les amoureux du football local retrouvaient enfin les pelouses. Cette affiche entre deux prétendants réguliers au titre, dirigés respectivement par Malick DAF et Aly MALE, laissait espérer un spectacle relevé. Mais le duel a accouché d’un match terne, dominé par la prudence et les approximations techniques.
En première période, aucune des deux équipes n’a su imposer son rythme. Le jeu s’est concentré au milieu de terrain, loin des zones de vérité. Les rares incursions offensives se sont heurtées à des défenses bien en place.
Au retour des vestiaires, Teungueth FC a tenté d’élever le ton. Les changements opérés par Malick DAF ont apporté un souffle nouveau : Raphaël Ndong, entré à la place de Pape Abdoubacar DIOP, a frôlé l’ouverture du score d’une frappe puissante qui a trouvé la transversale du gardien Samba MBALLO. Khalifa DIOP, autre entrant, a également inquiété la défense goréenne, sans parvenir à forcer le verrou.
Défensivement, les Rufisquois ont tenu bon grâce à la solidité de la charnière Moustapha GUÈYE – Alassane LY. En face, l’US Gorée s’est appuyée sur son expérience collective, symbolisée par MBENGUE, CISSÉ et SÈNE, pour contenir les assauts adverses.
Ce nul vierge reflète une phase de rodage pour les deux formations, encore en quête d’automatismes après plusieurs départs et ajustements tactiques. Côté Teungueth, Malick DAF mise sur l’expérience du gardien Papa Abdallah DIENG pour stabiliser son équipe en reconstruction. Les Insulaires, eux, misent sur la continuité d’un groupe soudé et d’une base technique éprouvée.
Si la reprise n’a pas offert de feu d’artifice, elle laisse entrevoir une saison prometteuse, où la régularité et la constance feront, une fois encore, la différence.
El Faye
