À travers son projet PULSE, la Conférence internationale des responsables des universités et institutions à dominante scientifique et technique d’expression française (CIRUISEF) a permis la formation de 150 enseignants-chercheurs et de 126 enseignants du secondaire, a annoncé la professeure Glitho Isabelle, doyenne honoraire de la faculté des sciences de l’Université de Lomé.
Elle s’exprimait ce lundi à Dakar, à l’occasion de l’ouverture de la première édition francophone des colloques Phytovalo et Fhypa, organisée en parallèle du congrès de la CIRUISEF, qui se tient du 7 au 11 avril à l’Université Cheikh-Anta-Diop sur le thème de la valorisation des algues et plantes africaines.
Selon la professeure Glitho, le projet PULSE a contribué au renforcement des programmes de licence et master scientifiques, en les alignant sur les besoins du marché africain. Parmi les réalisations notables : l’équipement de 15 salles de travaux pratiques et la mise en place d’une plateforme de ressources numériques consultée par plus de 1 400 utilisateurs.
Le projet a également permis la modernisation de 166 curricula universitaires et a bénéficié à plus de 16 000 étudiants. « L’impact de PULSE a été tel que les ministres et présidents des cinq universités africaines partenaires ont assisté au colloque de restitution organisé à Toulouse en juin dernier », s’est félicitée la professeure Glitho.
Dans la continuité de PULSE, le projet MIEP (Mobilité Internationale des Étudiants et du Personnel) a été lancé. Il a permis 36 mobilités d’enseignants-chercheurs — dont la moitié en provenance de France vers l’Afrique — ainsi que 66 mobilités étudiantes en master et doctorat vers des universités françaises.
La CIRUISEF, qui s’inscrit dans le réseau institutionnel de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), œuvre à la promotion des sciences et technologies au service du développement dans les pays francophones. Elle encourage la coopération Nord-Sud à travers des partenariats solides, fondés sur l’échange, la collaboration et la mutualisation des compétences.
L’objectif du réseau est d’améliorer la qualité de l’enseignement supérieur en accompagnant les enseignants-chercheurs dans le développement de compétences pédagogiques et scientifiques, notamment dans le cadre du système LMD (Licence-Master-Doctorat).
Par ailleurs, la CIRUISEF organise également le Prix de l’innovation en sciences et techniques francophone, qui vise à encourager la créativité des jeunes scientifiques francophones. Selon la professeure Glitho, le succès des actions de la CIRUISEF repose sur leur ancrage dans les besoins concrets exprimés par ses membres, lors des conférences préparatoires aux assemblées générales.
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