LES HUMEURS DE GUIMZO: HARO SUR LES SYNDICATS, VERITABLES MAITRES CHANTEURS DE LA REPUBLIQUE

LES HUMEURS DE GUIMZO: HARO SUR LES SYNDICATS, VERITABLES MAITRES CHANTEURS DE LA REPUBLIQUE


Lors donc, après un silence sépulcral de près de vingt cinq années durant lequel, ils ont été plongés dans une sorte de coma profond voici que ceux qui se targuent d’être des responsables syndicaux et qui sont en fait de VRAIS « syndikhalisses» comme les surnommait Feu iba Ndiaye Djadji (Paix à son âme), donnent tout à coup de la voix. QUEL MIRACLE !!
Car c’est véritablement du miracle quand on retient que tous ceux qui s’agitent aujourd’hui ont été en hibernation prolongée durant si longtemps qu’on en avait oublié jusqu’à leur existence tellement ils faisaient montre d’un silence adoucissant.. « Ils » ce sont les centrales syndicales et notamment leurs inamovibles leaders qui trustent les titres et fonctions de président ou de Secrétaire général de ces « machins » qu’étaient devenus les syndicats des travailleurs. Seul un Miracle aurait pu donc les réveiller de leur longue sieste digestive des subventions annuelles de trois cents millions de Francs Cfa que leur versait annuellement le pouvoir Wade/Macky ainsi que d’autres grosses sucettes qui les empêchaient d’émettre le moindre son audible. Normal tout de même si on retient qu’on ne parle pas la bouche pleine. D’abord, parce que ce n’est pas poli ensuite ce n’est pas hygiénique enfin c’est dangereux, un étouffement est vite arrivé. N’est-ce pas ? Il aura donc fallu que la RUPTURE soit mise en orbite et dans l’éventualité presque certaine de la fermeture ou de l’arrêt des pipettes de « dopamine » aux subventions et autres postes de PCA, membres CA et autres qui leur permettaient de rester en vie superficielle pour que OH ! MIRACLE les muets et autres troglodytes du landerneau syndicaliste retrouvent la parole. !!
Le Miracle est tellement formidable qu’il a réussi à réunir des responsables qui, il n’y a guère, ne se pifaient pas entre- eux, même en peinture dans une symphonie harmonisée dont le soubassement inavoué est l’argent, les privilèges et autres. Ils grognent donc et à l’unisson menacent dans un concerto bruyant dont l’alto en sourdine ressasse le « retenez-moi ou je fais des dégâts ».en ameutant ce qui leur reste de béquilles pour intimider les pouvoirs publics. Il est vrai que le ridicule ne tue plus et même anoblit maintenant sous nos cieux.
La VRAIE VERITE. C’est que toute cette agitation qui semble « coordonnée » et à la limite du risible pue à mille lieux, LA COMMANDITE. Et revêt des allures de MAÎTRES CHANTEURS qu’il faut dénoncer rageusement et vigoureusement.
Car les syndicalistes notamment les responsables au haut niveau, ont leur part immense de responsabilité dans la déchéance de leur outil de travail au niveau de toutes les entreprises actuellement en prise avec des difficultés multiformes pour s’être complus dans des activités de captation de quotes-parts et de subventions étatiques et du top management. Leurs activités principales se limitent à organiser chaque 1er mai, pour les travailleurs souvent richement habillés pour l’occasion, un défilé en processions et battant le macadam derrière des oriflammes et autres pancartes avec des slogans émoussés et souvent passés de mode à force d’être ressassés, année après année sans aucun progrès véritable. Pour ensuite aller déposer ou remettre à l’Autorité, un cahier de doléances qui reprend régulièrement et très souvent des récriminations revendiquées depuis des années sans aucun début de solution véritable. C’est pourquoi, ce raout annuel est devenu pour nombre de travailleurs et notamment pour les centrales syndicales, l’occasion subtile et jamais avouée-de dépenser le pactole des cotisations des adhérents et des subventions étatiques en toute légalité. En confectionnant des tenues souvent d’apparat pour certains et en concoctant des déjeuners copieux pour la masse des syndiqués qui aura pris part au défilé, agrémentés pour certains de pécules du jour. Ces agapes et autres libéralités permettent aux SG et autres présidents de centrales syndicales, de s’attirer les bonnes grâces des militants et préserver ainsi leur mainmise sur l’organisation. CHUTT çà ne se dit pas. N’est-ce pas? Ensuite, on ne le dit pas toujours, mais beaucoup de syndicalistes ont utilisé leurs positions de responsable moral pour engranger des subsides à leur nom personnel et obtenir des avantages négociés (recrutement de parents ou recommandés- avancement en grade-nomination) et autres qui leur ont obéré toutes velléités de contestations vigoureuses et les ont transformés en « partenaires objectifs » du Top management dans leur prise de position sur une situation de crise. Quand ils ne sont pas tout simplement préoccupés par la préservation de leurs multiples casquettes de PCA ou membres de CA, ou de CESE pour certains. On a vu ici « la participation responsable » qui a permis à une centrale syndicale d’avoir des ministres dans le gouvernement. Une exception bien sénégalaise. N’’est-ce pas ? On est trop fort waye ! Puis est apparu « le patriotisme d’entreprise » qui aura permis à nombre de syndicalistes de bénéficier de certains avantages indus en termes de carrière et de revalorisations salariales. C’est pourquoi, ils dépensent toute leur énergie à conserver leur poste de SG ad vitam aeternam sans aucun sens d’alternance. On connait l’histoire d’un DG d’une société nationale qui, à chaque fois que des rumeurs de son remplacement imminent suintaient lors d’un prochain conseil des ministres, passait maître dans l’art d’actionner les syndicats-maison qui, jouant le jeu, enclenchent des mouvements d’humeur bruyants et bien maitrisés sur des peccadilles et donc réussissaient à faire reculer le gouvernement laissant la patate chaude au DG qui arrivait toujours à calmer vite fait, ses « partenaires sociaux ». Et tout rentrait dans l’ordre jusqu’à la prochaine alerte. Ainsi par ce jeu de complicité active avec ses « syndicalistes » devenus partenaires tout simplement, il a pu rester aux commandes de sa boite très, très longtemps battant de loin, tous les records nationaux de longévité en la matière. Bref, on se connait très bien et on n’est pas dupe. Il n’est donc pas utile de trop en dire. Seulement reconnaitre et déplorer les faux-jeux «d’agents doubles» de beaucoup de nos responsables syndicaux qui auront contribué à massacrer sans état d’âme, leurs entreprises par leurs propres turpitudes et pour leurs intérêts crypto-personnels.
Et ce sont presque les mêmes qui, aujourd’hui encore, actionnés par d’autres « metteurs en scène » tapis dans l’ombre, donnent de la voix pour sauvegarder leurs intérêts égoïstes en se servant des travailleurs, éternels dindons de la farce syndicale.
LA RUPTURE doit impérativement balayer les écuries d’Augias des entreprises et les débarrasser des vieux dinosaures du syndicalisme qui ont assez sucé comme çà le sang des dignes travailleurs qui ne demandent que des conditions dignes de travail et de rémunération dans un climat social apaisé. Et cela se fera.et sans yokh yokhi avec les 3J : JUBB JUBBELL JUBBENTI REK… INCH CHA ALLAH. Qu’on se le tienne pour dit..
JAJEFETTI

DAKAR LE 24/02/2025.

GUIMZO.

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